Depuis la réforme de la manutention en 1992, les organisations professionnelles militent pour "poursuivre" le processus. Ils en ont rêvé, Nicolas Sarkozy pourrait le faire. À Marseille, le président de la République a rappelé sa volonté de réformer les ports autonomes et notamment leurs conseils d’administration. Il refuse la fatalité et s’interroge sur les raisons de la perte de compétitivité de Marseille. La solution pourrait donc aussi venir d’une paix sociale. Alors, le président de la République ouvre le chantier de la réforme portuaire par son volet social. Critiquant l’attitude des syndicats français des personnels portuaires lors du blocage des terminaux pétroliers de Fos en mars, il compare la situation avec Hambourg et Brême. Mettre le système portuaire français au diapason de celui des ports d’Europe du Nord est un défi de haut rang. "Après les paroles, le temps est venu de passer à l’action", a indiqué Jean-Louis Borloo, ministre en charge des transports, lors d’une conférence de presse le 29 juin. Le chantier de la réforme portuaire est ouvert. La profession attend l’arrivée des premiers engins pour passer à l’acte.
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