Kalmar

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Kalmar fait partie du groupe Cargotec, coté à la bourse d’Helsinki et qui contrôle également Hiab (matériels pour camions) et Macgregor (équipements pour navires). Fin 2006, il employait 3 705 personnes et a réalisé un bénéfice d’exploitation de 111,7 M€sur un chiffre d’affaires de 1,2 Md€. Il dispose d’unités d’assemblage en Finlande, Suède, Malaisie, Chine, aux Pays-Bas et aux États-Unis. Ses matériels sont en service dans les ports, terminaux et centres de distribution de 140 pays.

Selon Kalmar, un transfert de conteneur ou de remorque sur quatre dans le monde est effectué par un de ses engins. Il évalue son marché potentiel à plus de 6 Md€, surtout aux États-Unis pour l’industrie lourde et en Asie pour les opérations portuaires. Celui des services est estimé à 700 M€. Presque toutes les ventes de matériels s’accompagnent en effet de contrats de services et d’entretien. C’est le cas au nouveau Gateway Terminal d’Anvers pour 20 chariots cavaliers et au terminal à conteneurs du port indien de Nhava Sheva pour 29 grues sur pneus.

En ce qui concerne la manutention des conteneurs, Kalmar constate une demande accrue de productivité, de réduction des coûts et de respect de l’environnement. Devant la croissance des flux dans le monde, les ports et terminaux sont poussés par les armements à manutentionner davantage de boîtes sur des navires plus grands et, en même temps, à assurer des opérations plus rapides à des prix plus compétitifs. Comme l’espace disponible est de plus en plus limité, les fournisseurs d’équipements doivent présenter des solutions innovantes. Chaque terminal est différent et une solution prédéterminée ne convient pas nécessairement à chaque opération.

Selon Kalmar, le secteur industriel d’aujourd’hui se caractérise par un rythme élevé et de faibles marges bénéficiaires exigeant des services logistiques efficaces. Les flux doivent rester réguliers, sans retard ni interruption.

Certaines demandes de matériels sont spécifiques avec un usage dual pour l’ingénierie civile et les besoins militaires. Ainsi en avril 2000, Kalmar a reçu commande de chariots tout-terrain pour la manutention de conteneurs de la part de l’armée américaine. Il s’agit d’un reachstacker équipé de quatre roues motrices et transportable par wagon ou avion-cargo sans démontage de sa flèche. Kalmar en a déposé le brevet aux États-Unis et dans une dizaine de pays.

L’environnement à l’honneur

Les ports souhaitent diminuer les effets de leurs opérations sur l’environnement. Ainsi, celui d’Oslo, proche d’une zone résidentielle, devait procéder à des empilements très denses avec le moins de fuites de fuel possible. Kalmar lui a livré la grue sur pneus tout électrique. Il propose également des chariots cavaliers électriques et des chariots à fourches de 5 t et 9 t électriques ou fonctionnant au gaz naturel, des tracteurs de terminaux au gaz naturel, au gaz de pétrole et avec des moteurs peu polluants respectant les dernières normes mondiales sur l’environnement.

En 2006, Kalmar a entrepris, en coopération avec l’Agence américaine de protection de l’environnement et les ports de Long Beach et Los Angeles, un projet de réduction de la pollution en équipant ses tracteurs de terminaux d’une technologie hybride. Cet équipement écologique doit permettre de diminuer de 93 % les rejets dans l’atmosphère, soit environ 19 t d’oxyde d’azote et 200 livres (90 kg) de particules.

Depuis le début des années 1990, Kalmar suggère un recours accru à l’automatisation pour pallier le manque de main-d’œuvre portuaire et aussi parce qu’elle est plus écologique. Il a participé à la réalisation du terminal AutoStrad du port australien de Brisbane, en service depuis un an. Enfin au terminal Buchardkai de Hambourg, il installe un système automatisé d’empilement de conteneurs, avec caméra et technologie laser et qui sera opérationnel en 2008.

Évolution des matériels

Depuis la Seconde Guerre mondiale, Kalmar met sur le marché des matériels évolutifs.

– 1946: premier chariot cavalier et premier chariot à fourche;

– 1953: premier portique mobile;

– 1975: premier chariot cavalier pour conteneur;

– 1986: premier portique mobile diesel-électrique et premier chariot à chargement frontal;

– 1991: premier chariot cavalier entièrement automatisé;

– 2002: premier terminal équipé de portiques cavaliers entièrement automatisés;

– 2006: “Fleetview”, système de suivi automatisé des chariots cavaliers et à fourche, reachstackers, tracteurs pour terminaux et grues sur pneus.

Du portique au chariot

Kalmar est présent sur toute la filière de manutention à partir du navire:

– portiques pour les porte-conteneurs dans les grands ports et terminaux;

– grues de terminal sur pneus ou sur rails ou entièrement automatisées pour empiler les conteneurs plus grands et plus larges que les autres;

– chariots cavaliers pour le transport de conteneurs du navire vers la zone de stockage dans les ports de taille moyenne;

– chariots à chargement frontal (reachstackers) jusqu’à 45 t de levage pour conteneurs vides et, avec un équipement spécial, pour rouleaux de câbles ou tubes;

– chariots navettes;

– tracteurs de terminaux de 55 t à 300 t pour la manutention des rouliers;

– chariots à fourches de 5 t à 50 t pour conteneurs, bois, aciers et rouleaux de papier;

– stackers de grumes de 15-30 t pour leur manutention sur les camions et wagons, leur transport vers la zone de traitement et leur empilement jusqu’à 9 m de hauteur;

– chariots de type spreader pour les conteneurs.

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