Le 15 novembre 2003, aux Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire, l’effondrement d’une passerelle reliant le Queen-Mary-2 à la terre avait provoqué la mort de 16 personnes et fait 29 blessés. À la mi-octobre, 10 prévenus comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Saint-Nazaire pour homicides involontaires et blessures involontaires, si, bien évidemment, d’éventuels recours contre l’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel établit par la juge d’instruction Aline Bironneau ne retardent pas la date de la première audience. Les p.-d.g. des deux entreprises impliquées, Patrick Boissier pour les Chantiers de l’Atlantique – alors filiale d’Alstom – , et Thierry Franck de Préaumont pour Endel, qui a conçu et installé la passerelle, vont comparaître ainsi que quatre salariés de chacune de ces deux entreprises. Il y a 114 parties civiles. L’audience devrait durer 2 à 3 semaines afin d’établir les responsabilités de chacune des entreprises, les circonstances de ce drame, et analyser les éléments techniques et le montage de la passerelle.
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Procès en octobre
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