Après le second tour des élections législatives, qui s’est déroulé le 17 juin, le gouvernement de François Fillon a présenté sa démission. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a demandé au premier ministre sortant de composer un nouveau gouvernement. Ainsi, le 19 juin, François Fillon a présenté sa nouvelle équipe. Alain Juppé a quitté les rangs, en raison de la perte de son siège de député. Le ministère de l’écologie, du développement et de l’Aménagement durables revient à Jean-Louis Borloo.
Le nouveau ministre d’État connaît bien l’écologie. En 1991, il créé avec Génération Écologie, un parti qui milite pour la protection de l’environnement. À ses côtés apparaissent entre autres, Brice Lalonde, Haroun Tazieff, Noël Mamère et Yves Pietrasanta. Depuis mai 2002, Jean-Louis Borloo détient un portefeuille ministériel. Il fut successivement, ministre délégué à la Ville et à la Rénovation urbaine, dans les deux premiers gouvernements de Jean-Pierre Raffarin. Dans la troisième version de l’équipe de Jean-Pierre Raffarin, il a été ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale. Sous la direction de Dominique de Villepin, Jean-Louis Borloo a occupé le poste de ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale. Enfin, avant de prendre les commandes du ministère d’État, autrement dit être le no 2 du gouvernement de François Fillon, Jean-Louis Borloo était ministre de l’Économie, des Finances et de l’Emploi.
À 56 ans, Jean-Louis Borloo affiche un palmarès politique impressionnant. Licencié en droit, philosophie, histoire et sciences économiques, le nouveau ministre de l’Écologie a été un passionné de la Chine maoïste dans les années 70. Après des études de finances, il ouvre un cabinet d’avocats pour porter conseil aux entreprises. Il est même crédité d’être l’avocat le mieux rémunéré du monde par le journal américain Forbes.
Dominique Bussereau a conservé son poste de secrétaire d’État auprès du ministre d’État, ministre de l’Écologie, du Développement et de l’Aménagement durables, chargé des transports. Il a satisfait à la condition sine qua non de rester au gouvernement puisqu’il a été élu dès le premier tour des élections législatives.