Le 11 juin, Yrjö Julin (49 ans) a été nommé p.-d.g. (president and CEO) d’Aker Yards en lieu et place de Karl Erik Kjelstad qui occupait ce poste depuis janvier 2003. Yrjö Julin a rejoint Aker Yards en 2002 en tant que président d’Aker Finnyards. En 2004, il devient président d’Aker Yards Cruise & Ferries Business Area. Aujourd’hui il est responsable de dix-huit sites de construction navales dans huit pays. Et d’un chiffre d’affaires de l’équivalent de 3,7 Md€.
Le traditionnel message de bienvenue du président du conseil des directeurs a été clair: "Durant les dernières années, les actionnaires d’AY ont bénéficié d’une période durable de croissance de leurs titres. Nous n’avons aucun doute sur la capacité de Yrjö Julin à faire progresser la capitalisation du groupe et à le rendre encore plus puissant." "En neuf ans, la valeur de l’action a été multipliée par six" rappelait le p.-d.g. sortant. "Je resterais un membre d’Aker Yards comme l’un de ses nombreux actionnaires"
Saint-Nazaire: Aker Yards contrôle ses sous-traitants
En un an, une responsable des ressources humaines du chantier naval Aker Yards, de Saint-Nazaire, a passé les trois quarts de son temps à auditer et interroger 527 salariés représentant 91 entreprises sous-traitantes, sur leurs temps de travail, les rémunérations, leurs conditions de travail, les pauses, les temps de repas, l’organisation de la journée. Elle a également interrogé 86 employeurs. Et, il y a eu 61 visites de contrôle. Le contrat d’une entreprise a été rompu.
Les principales transgressions concernent le temps de travail, les questions administratives non conformes, les rémunérations. Ces enquêtes se poursuivent auprès de toutes les sociétés, et, systématiquement, les entreprises étrangères, ou celles qui ont un fort effectif, sont contrôlées. “Au vu des dysfonctionnements repérés et des modifications imposées aux entreprises, on peut dire que ce dispositif répond à un besoin. Il impose aux entreprises de respecter la réglementation du travail, et permet aux salariés une égalité de traitement. C’est de fait une avancée significative”, constate la CFDT.