Nichées dans l’arc caribéen, la Martinique et la Guadeloupe vivent essentiellement grâce à leurs infrastructures portuaires. Mais depuis l’annonce de Mærsk Line de ne plus acheminer de conteneurs à l’export, les deux îles traversent des heures tourmentées. Moins forte qu’un cyclone, la décision du géant danois donne lieu à une redistribution des cartes dans la manutention. Sur les dessertes, si Mærsk continue à disposer d’espaces sur les navires de CMA CGM, ce dernier conforte sa stratégie de rester un acteur prédominant des relations entre l’Europe et ces deux îles. Et l’avenir se résume en une question: qui viendra de nouveau jouer sur le terrain de CMA CGM? La réponse, selon les professionnels portuaires, vacille entre un "outsider" et un probable retour du Danois.
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Mærsk a fait lever les alizés
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