C’est une femme, Ingrid Sanchez-Diezma Guijarro – issue de l’école de la marine marchande de Barcelone –, qui prend la tête de l’Union Naval Marseille, filiale du groupe espagnol Boluda. Sept mois après sa reprise, l’ex-Compagnie Marseille Réparation (CMR) se remet en forme. Causée par le recours systématisé à des sous-traitants polonais et portugais, une tourmente sociale avait ébranlé l’entreprise. Suffisamment pour que les repreneurs parlent de liquidation. Aujourd’hui, la nouvelle dirigeante assure "qu’Union Naval Marseille est là pour dix-huit ans au minimum. La durée pour laquelle deux des grandes formes de radoub ont été louées au port autonome". Le reformatage de la réparation navale marseillaise a déjà porté ses fruits. L’UNM a traité 23 navires en sept mois, plus que ce que les formes de radoub ont vu défiler ces deux dernières années.
Technique
Une femme à la tête de l’Union Naval Marseille
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