Le 6 mai, Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP, a été élu président de la République, avec 53,06 % des suffrages exprimés contre 46,94 % à Ségolène Royal, candidate du PS. Les questions maritimes ont été peu abordées lors des débats publics. Les candidats ont pu s’exprimer sur leur politique maritime en répondant au questionnaire de l’IFM (Institut français maritime). Nous retenons dans les réponses faites par celui de l’UMP le souhait d’avoir une plus grande expérience du RIF avant de se prononcer sur le sujet. Sur le portuaire, Nicolas Sarkozy propose une étude sur les potentialités d’un port en Atlantique ou en Manche qui devienne un hub. Et le nouveau locataire de l’Élysée de réfléchir à Cherbourg ou Brest, une idée comme une autre. C’est sur l’environnement que le prochain président de la République a été le plus volontaire. Il s’est engagé à mener le combat en faveur de l’environnement, et notamment des autoroutes de la mer, "de telle manière qu’une vraie réponse soit apportée à un vrai problème". Avant de prendre les dossiers à bras le corps, le prochain locataire de l’Élysée s’est retiré au large de Malte. Espérons qu’il prenne le temps de regarder ce que font les Maltais pour leur marine marchande, d’en retirer le meilleur et de passer, dès le 16 mai, de la théorie à la pratique.
Dernière minute
De la théorie à la pratique
Article réservé aux abonnés