Des officiers étrangers pourraient être employés sur des navires indiens, en raison de la pénurie de navigants qualifiés. Elle aurait besoin d’environ 500 officiers supplémentaires. La Direction générale du transport maritime examine la demande en ce sens des armements indiens.
Un ou deux officiers de machine ou de passerelle pourraient embarquer, à condition que le commandant ou le chef mécanicien soit de nationalité indienne. Ils devraient être des ressortissants de Bulgarie, de Croatie, d’Estonie, de Géorgie, de Grande-Bretagne, de Lettonie, de Lituanie, d’Italie, de Malaisie, de Roumanie, de Russie et d’Ukraine. Les officiers retenus devraient aussi suivre un stage de trois jours sur la réglementation maritime nationale, organisé par l’Établissement d’études et de recherches maritimes Lal Bahadur Shastri de Mumbai. Enfin, les armements devraient s’assurer que ces officiers étrangers sont en règle vis-à-vis des ministères indiens de l’Intérieur et des Affaires étrangères.
De son côté, l’Association nationale des armateurs, satisfaite de ses propositions, souhaite toutefois que l’effectif autorisé soit porté à cinq ou six officiers étrangers et qu’il conviendrait d’y ajouter les ressortissants de Singapour, du Sri Lanka et des Philippines. La pénurie d’officiers qualifiés à bord des navires indiens entraîne en effet un nombre croissant d’accidents et de mises sous séquestre dans les ports.
Enfin, le Bimco et l’ISF évaluent à 10 000 le manque d’officiers de marine marchande dans le monde en 2006 et à 27 000 en 2015.