Construction navale en hausse en 2006

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Selon la Korea Shipbuilders Association (Koshipa), 315 navires de 11,105 Mtjbc (17,78 Mtjb) ont été livrés en 2006, soit une hausse de 8,7 % en un an. La répartition par catégories est la suivante:

• porte-conteneurs, 54,3 % du total avec 141 unités de 6,028 Mtjbc;

• navires-citernes (pétroliers, chimiquiers et transporteurs de produits), 27,1 % avec 129 unités de 3,014 Mtjbc;

• méthaniers, 11,2 % avec 17 unités de 1,248 Mtjbc;

• vraquiers, 1,3 % avec 6 unités de 142 000 tjbc;

• autres, 6 % avec 22 unités de 671 000 tjbc.

Fin 2006, le carnet global de commandes se montait à 1 164 navires de 45,256 Mtjbc (73,03 Mtjb), en hausse de 27 %. Voici la répartition par types de navires:

• porte-conteneurs, 35,3 % avec 403 navires de 15,984 Mtjbc;

• navires-citernes, 34,2 % avec 536 unités de 15,485 Mtjbc;

• méthaniers, 18,8 % avec 99 unités de 8,494 Mtjbc;

• vraquiers, 0,2 % avec 4 unités de 92 000 tjbc;

• autres, 11,5 % avec 122 unités de 5,201 Mtjbc.

CARACTÉRISTIQUES

Les chantiers sud-coréens ont préféré s’adapter aux demandes diverses des armements, alors que leurs concurrents japonais ont choisi de standardiser leurs navires dans les années 1990 afin de réduire leurs coûts, d’après le chantier Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering Co (DSME). Ainsi, ce dernier emploie environ 2 000 ingénieurs chargés de la conception des navires. II dispose d’une cale de 541 m de long et de 131 m de large, où sept unités peuvent être construites simultanément: très grands vraquiers, porte-conteneurs, pétroliers et plates-formes spécialisées. Plus de 1 500 entreprises sous-traitantes fabriquent les divers éléments des navires aux chantiers, qui ont aussi pu réaliser des économies d’échelle grâce à leurs grandes installations. En outre aujourd’hui, un navire-citerne de 300 000 tpl nécessite moins de 84 000 tôles, contre plus de 100 000 dans les années 1980.

D’après la Koshipa, les trois grands chantiers DSME, Hyundai et Samsung ont de l’ouvrage pour trois à quatre ans. Ils peuvent construire des méthaniers en 18 mois et des navires FPSO en moins de trois ans. Un méthanier coûte 200-300 M€ (150-225 M€) et un FPSO plus de 1 Md€ (750 M€)

CONCURRENCE CHINOISE

La Chine estime pouvoir devenir le premier constructeur mondial en 2015. Et leurs capacités ne cessent de croître. À Shanghai par exemple, un immense chantier – le Jiangnan Shipyard Corp, filiale de China State Shipbuilding Corp (CSSC) – est en train de voir le jour. Aujourd’hui, la Chine est déjà le deuxième constructeur mondial pour les pétroliers avec 36,2 % du marché, d’après la Koshipa. C’est aussi le quatrième pays au monde à construire des porte-conteneurs de 8 000 EVP après le Japon, la Corée du Sud et le Danemark. Enfin, les chantiers chinois pourraient modifier la situation du marché international en 2010 en proposant des navires à bas prix. Ils construisent en effet des petits vraquiers de conception simple et qui dégagent peu de marge bénéficiaire. Mais, l’écart reste grand par rapport aux chantiers sud-coréens en termes de technologie, de fiabilité et de respect du calendrier de livraison.

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