Québec

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Depuis 2003, le trafic progresse au port de Québec. Alors qu’il s’établissait à 15 Mt en 2001, il a atteint 23,5 Mt l’an dernier. Les vracs liquides – pétrole et produits chimiques – pèsent pour 14 Mt. Le pétrole brut entrant est destiné à la raffinerie Ultramar de Lévis, en face de la ville de Québec. Le reste du volume concerne les céréales, les minerais (fer, zinc, cuivre, alumine, coke métallurgique, charbon, gypse), mais aussi le ciment, les engrais agricoles et industriels, les grains de consommation animale, le sel pour le déneigement en provenance des Îles de la Madeleine ou de l’Ontario, le calcaire et la dolomie dédiés à une usine de verre de la région… C’est également le plus important port canadien pour le minerai de nickel. 91 000 croisiéristes et membres d’équipage ont par ailleurs été reçus, dont 14 000 en tête de ligne au terminal de Pointe-à-Carcy. Ces chiffres sont similaires à 2005. La croissance est en effet assez homogène, avec des volumes stables ou en croissance progressive dans tous les secteurs.

Le port de Québec ne fait pas de conteneurs, ceux-ci étant traités à Montréal. C’est un port de transbordement, essentiellement relié au marché des Grands Lacs, en lien avec une soixantaine de pays. Plus de 50 % du tonnage n’est pas lié à l’économie régionale. Il accueille un millier de navires par an, dont près de 400 pétroliers, 350 vraquiers et une centaine de bateaux de croisière.

Du fait du ralentissement prévu aux États-Unis, l’autorité portuaire anticipe une année comparable en 2007. Le montant de l’enveloppe d’investissements n’est pas précisément connu. Mais le port – l’un des plus anciens au Canada – est engagé dans un vaste programme de remise à niveau de certains équipements vétustes. Depuis l’instauration des nouvelles normes ISPS au 1er juillet 2004, la surveillance des quatre zones à accès réglementées, jusque-là effectuée par des gardiens, est progressivement automatisée (barrières, caméras). La 3e sera d’ailleurs fermée cette année.

Le défi de la direction, à terme, est de poursuivre la croissance. Elle devra d’abord se faire durant les cinq prochaines années à infrastructure et périmètre constants, comme cela a été le cas ces dernières années et malgré certaines zones congestionnées. Pour la suite, de nouvelles infrastructures sont envisagées. Deux projets de quais supplémentaires, toujours pour le vrac, sont en effet dans les cartons. Fin 2007 est aussi attendue la décision définitive de construction ou pas du terminal méthanier Rabaska de Lévis (JMM du 22-12-2006, p. 50). Enfin, alors que la ville de Québec fêtera en grandes pompes son 400e anniversaire en 2008, le port, lui, célébrera sa 150e année d’existence légale.

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