Est-ce dans l’air de temps? Toujours est-il que selon une rumeur récurrente, le 3 avril prochain devrait être élu un président “atypique”. En effet, sauf retournement de dernière minute, toujours possible, et pour cause, l’heureux candidat est actuellement président d’une compagnie de ferries, et qui plus est, d’une compagnie de ferries publique. Depuis 1909, il n’y a jamais eu de représentant de ferries à la tête de l’organisation patronale. Et mis à part Claude Abraham, président de la CGM, il n’y a jamais eu de président d’entreprise publique, non plus. Déjà membre du comité exécutif, le nouveau président constituerait donc une sorte d’heureuse rupture avec le passé.
Autre rupture avec un passé somme toute, récent. Il est largement probable qu’un(e) nouveau/nouvelle délégué(e) général(e) soit également désigné(e) prochainement. Les habitudes du passé pouvant encore avoir du bon, le nouveau délégué viendrait plutôt du ministère des Transports (et non pas du cabinet) avec les connaissances maritimes ou/et communautaires qui “vont bien”.
La troisième rupture sera plus tardive. En effet, le nouveau bail précaire des bureaux occupés de 47, rue de Monceau arrive à échéance à la fin 2007. Cela laisse quelques mois pour réfléchir.
“No comment”, indique Armateurs de France.