Jusqu’au dernier instant, le Préfet, Christian Frémont, s’est prononcé pour "une sortie douce de la crise". Au grand dam des professionnels portuaires de l’UMF qui réclamaient des mesures d’urgence. Il n’y a pas eu de mouvement de CRS comme dans le précédent conflit; les accès portuaires n’étant pas bloqués. Mais devant la menace d’une rupture dans l’approvisionnement des raffineries si le conflit était venu à se prolonger, le préfet n’aurait pas hésité à sonner "la réquisition".
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La sortie douce du Préfet
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