Depuis son rachat en septembre dernie, par l’espagnol Boluda, tout semblait parti sur de bons rails pour l’ex-CMR. Le carnet de commande de l’UNM (Union naval Marseille) est confortablement garni. En six mois, 16 navires ont été opérés. Avec la montée de l’activité, des problèmes ont ressurgi. Celui notamment de la sous-traitance étrangère. Les syndicats de l’entreprise, qui accusent leur direction catalane de faire régulièrement appel à des entreprises espagnoles et polonaises en lieu et place des sous-traitants locaux, ont déjà organisé un débrayage dans la matinée du 2 février. Jordi Llaurado, le directeur de l’UNM, se défend qu’il est "tenu de suivre les prix et les délais imposés par le marché" et qu’il fait appel à de la main d’œuvre extérieure lorsqu’il ne la trouve ni à Marseille, ni en France. Les syndicats répliquent que la société est en sous-effectif chronique par rapport à la charge de travail.
Technique
UNM: la grogne des syndicats
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