Formé de trois entités, Arno à Dunkerque, Sobrena à Brest et Union Naval à Marseille, le Syndicat national des industries de la réparation navale représente un chiffre d’affaires annuel de 70 à 100 M€ selon la conjoncture et emploie directement 500 salariés permanents. S’y ajoute un nombre similaire de salariés de la sous-traitance. En 2006, plus de 120 navires ont été traités. Activité de service à cycle court, la réparation navale en France ne connaît pas la situation flamboyante de la construction navale, regrettait Willy Salamon, président du Sirena et d’Arno. La réparation est plutôt en phase de consolidation. La politique de l’euro fort n’est pas faite pour faciliter le développement de l’activité de réparation. La concurrence turque et de l’Europe du Nord peut s’en réjouir.
Technique
La réparation navale en France
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