Autoroute de la mer: sœur Anne, ne vois-tu rien venir?

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En juillet, était installée la Commission intergouvernementale franco-espagnole chargée de proposer aux ministres une sélection de projets "d’autoroutes de la mer" sur la façade Atlantique-Manche-Mer du Nord (JMM du 25-8; p. 6). Parole de ministres, l’appel à projets devait être lancé au plus tard fin 2006. Le 22 janvier 2007, lors de ses "derniers" vœux, Patrice Raulin, ex-d.g. de la DGMT et actuel président de la société française du tunnel du Fréjus, expliquait que l’appel d’offres "devrait être lancé très prochainement".

Dans la salle, on évoquait la fin mars. C’est dire le soutien politique français qui sera réservé à ce projet.

Une source spécialisée explique qu’il serait hautement souhaitable d’éviter de reproduire la malheureuse expérience de l’appel à projets de la mer Baltique. Après avoir présélectionné un candidat et obtenu l’accord de la Commission européenne, les États concernés ont ajouté quelques clauses secondaires: le candidat a finalement retiré son offre.

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