Maritime: oui à l’échelon européen, non à une bureaucratie

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Le 5 décembre, à l’occasion des "2e assises nationales de l’économie maritime et du littoral", le Secrétaire général de la Mer, Xavier de la Gorce, présentait au public le rapport du groupe de travail "politique maritime de la France" Poséidon, intitulé "Une ambition maritime pour la France" (JMM 8-12-2006, p. 5). Ainsi, à quelques mois de la fin de l’actuel gouvernement, le Premier ministre dispose-t-il, comme il l’avait demandé, des "éléments constitutifs d’une véritable politique maritime nationale, reflet de notre ambition en la matière, qui assure la cohérence et l’efficacité de l’action des multiples acteurs concernés".

L’échelon ministériel étant retenu par ailleurs, Jo Borg, commissionnaire européen chargé notamment des affaires maritimes et en particulier du Livre vert sur la politique maritime de l’UE, fut accueilli par Xavier de la Gorce. Ce dernier en profita pour dire et redire (JMM 17-11-2006, p. 9) que si l’échelon européen était bien le plus pertinent pour traiter de nombreux dossiers maritimes, dans la pratique: les "débats byzantins" avec la Commission sur les lieux de refuge sont "épuisants" et n’avancent pas; le projet "flou mais persistant" de garde-côte européenne est "dangereux" pour le dispositif français qui marche bien. Cette approche constitue un risque de "dérive" à l’américaine. Xavier de la Gorce mettait en garde contre "une bureaucratie plus ou moins anonyme qui n’écoute pas assez les Etats".

Une "fenêtre de tir" s’est ouverte, fut-il souligné à plusieurs reprises, pour intégrer politique maritime nationale et européenne. Ce secteur n’est visiblement pas le seul concerné.

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