Les ports, une condition à l’accession de la Turquie à l’UE

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Le conseil des ministres des Affaires étrangères des vingt-cinq a décidé, le 11 décembre, de suspendre les négociations avec la Turquie pour son entrée dans l’Union européenne. Il demande à la Turquie d’accepter les navires battant pavillon chypriote dans ses ports, ce que le gouvernement d’Ankara refuse. Le 8 novembre, les autorités européennes ont constaté que les réformes demandées en Turquie n’avançaient guère. Ankara a voulu faire un premier pas en annonçant le 7 décembre qu’elle acceptait d’ouvrir un port aux navires chypriotes. Un pas de fourmi pour les européens qui ont décidé de geler les négociations. "Le geste annoncé est très tardif et, surtout, pas très clair. Et tout ce que nous apprenons depuis quelques jours, depuis Helsinki ou Ankara, renforce une impression de confusion et nous fait craindre que ce geste soit insuffisant. Nous attendons donc encore des clarifications des autorités turques, mais pour l’heure, l’avis très majoritaire au Conseil a été que le contenu de la recommandation de la Commission ne devait pas être modifié", a indiqué Philippe Douste-Blazy, ministre des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse à l’issu de ce conseil des ministres.

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