Le volet social a notamment été évoqué à travers la nationalité du capitaine sur les navires immatriculés au RIF et ses heures de travail. Sur ce premier point, "la cause semble entendue" pour l’Afcan qui explique que "la nationalité française obligatoire disparaîtra". Ce qui a fait dire aux participants que les juristes attendent avec intérêt le premier cas de conflit de juridiction… Quant au second point, comme la France va mettre le Code du travail maritime en accord avec les décisions de l’Organisation internationale du travail qu’elle a paraphées "le capitaine doit être placé hors quart et les décisions d’effectif doivent permettre cette disposition".
Le volet technique a, quant à lui, évoqué la perte de conteneurs et le problème des eaux de ballasts. Concernant les conteneurs, "des contacts ont eu lieu avec l’association Vigipol pour essayer de déterminer les causes de ces pertes et y apporter si possible des remèdes", assure Jacques Loiseau, le vice-président de l’association. Diverses causes ont été évoquées: matériel de saisissage mal conçu ou fatigué, mauvais arrimage non repéré, roulis excessif du navire entrant en résonance avec la houle, et surtout paquets de mer sur des parties vulnérables tant du navire que des conteneurs. Comment y remédier? "En plaçant des jauges de contrainte ou d’impact qui permettrait au capitaine de mieux appréhender la situation en enregistrant la fréquence et la violence des paquets de mer reçus." Enfin, concernant les eaux de ballast, l’Afcan aimerait que les ports disposent de facilités de réception qui permettraient de traiter ces eaux puis de les fournir à un autre navire.