Le 18 septembre, les travaux de pompage des soutes et des cuves de l’Ece, navire battant pavillon des îles Marshall, ont pris fin. Ce navire a coulé le 31 janvier à 50 nautiques du Nez-de-Jobourg après une collision avec le vraquier maltais General-Grot-Rowiecki. L’ensemble de l’équipage a été sauvé.
Dès le 1er février, le plan de coopération Mancheplan a été déclenché. L’armateur a été mis en demeure de faire cesser le danger. Du 29 août au 18 septembre, la société Dronik, spécialisée dans les travaux sous-marins, a procédé au pompage des produits restés dans le navire.
L’ensemble des travaux a été pris en charge par l’armateur, selon le principe du pollueur-payeur. La cargaison, de l’acide phosphorique, a été vidée à 76 %. "Le reste est mis en communication avec l’eau par l’ouverture des tubes d’évent", précise la préfecture maritime de Cherbourg. La qualité de l’eau demeure sous surveillance. "Les dernières mesures réalisées sur place se situent dans la moyenne", indique l’un de ses responsables. Quant aux huiles de lubrification, 14 t ont été récupérées sur les 22,3 t emprisonnées dans le navire. La société chargée par l’armateur de procéder à ces travaux a répondu qu’elle se trouvait maintenant limitée techniquement pour aller plus loin. Quant aux soutes, l’une des trois étaient vides en raison d’une déchirure de la coque. Les deux autres sont techniquement impossible d’accès.
Avec le départ de la société Dronik du site, l’Ece demeure par 70 m de fond et couché sur le flan bâbord.
La préfecture maritime souligne que ce sinistre a été réglé en coopération avec les autorités britanniques et en négociations "professionnelles et parfois serrées" avec l’armement.