Fondée en 1863 par l’armateur bordelais Armand Ballande dont le premier voilier venait d’arriver à Port-de-France (1), l’agence maritime Ballande s’occupe aujourd’hui principalement de tramp. Une douzaine de personnes y sont employées.
Chaque mois, en moyenne, cinq minéraliers viennent charger en brousse le minerai de nickel. Un à deux pétroliers viennent décharger en baie des Dames. Par ailleurs, entre 20 et 50 bateaux de pêche japonais par an font leur avitaillement à Nouméa et leur changement d’équipage. Une fois par an, NYK et Hapag-Lloyd confient chacun la consignation d’un de leur paquebot à l’agence. Quelques bâtiments de guerre australiens relâchent de temps en temps. En ligne régulière, l’agence représente également les intérêts de Seatrade depuis 1999.
Elle abrite également les cinq salariés de Swire Shipping Agencies qui représente depuis janvier 2004 tous les lignes du groupe Swire: Bank Line (Europe/Pacifique Sud) ou Chief Container Service (Europe/Singapour/NC) pour ne citer que les services qui font escale à Nouméa.
Manucal se développe
Sa filiale Manucal, comme son nom l’indique, est spécialisée dans la manutention et représente environ 20 % de l’activité du Port de Nouméa. Après un sévère passage à vide à la fin des années quatre-vingt-dix, Manucal s’est bien redressée. Elle traite, sur une base régulière, presque tous les navires du groupe Swire ainsi que ceux de Seatrade. À l’export, Bank Line représente l’avantage de charger, en moyenne, 80 EVP de ferro-nickel de la SLN/Eramet pour Algéciras.
Dans un avenir proche, Manucal devrait devenir copropriétaire d’une grue portuaire mobile, illustrant ainsi l’irrésistible tropisme des acconiers du Pacifique français envers les grues portuaires. Son partenaire devrait être Sofrana
En toute logique, le groupe s’est également développé, via la STTR, dans le transport routier de marchandises, conteneurisées ou non.
1) En 1866, le bourg prend le nom de Nouméa.