La Commission a adopté le 13 juillet un réexamen à mi-parcours du programme de promotion du transport maritime à courte distance. Ce document analyse les résultats des quatorze mesures adoptées en 2003 pour accroître l’efficacité du transport maritime à courte distance en Europe. Le succès du transport maritime à courte distance est attesté par un bon taux de croissance, mais cette dernière doit se poursuivre.
L’examen à mi-parcours propose ainsi que certaines des mesures initiales soient recadrées afin:
– de pouvoir mettre en service d’ici 2010 les premières liaisons de qualité dans le cadre des autoroutes de la mer en Europe. La Commission étudiera aussi la possibilité d’étendre le concept des autoroutes de la mer pour créer un label de reconnaissance de l’excellence logistique dans le domaine des transports maritimes à courte distance. Dans le cadre de l’appel de propositions de 2005 pour des projets d’intérêt commun, trois projets relevant de plans directeurs régionaux stratégiques pour les autoroutes de la mer ont été retenus et obtiendront un financement au titre du RTE-T – l’un pour la mer Baltique, l’un pour le littoral d’Europe occidentale et l’un pour la Méditerranée (l’aide financière communautaire s’élève au total à 5,36 M€; les bénéficiaires sont le Danemark, la Suède, la Finlande, l’Estonie, l’Espagne, la France, l’Irlande, l’Italie, la Grèce, Chypre, Malte et la Slovénie). Des projets concrets seront entrepris au titre des nouvelles perspectives financières entrant en vigueur en 2007;
– d’étudier la possibilité d’étendre le champ des actions de promotion des transports maritimes à courte distance à la promotion de solutions multimodales dans le secteur des transports terrestres comme composante de la chaîne logistique globale;
– de mieux intégrer ce mode dans la chaîne d’approvisionnement et de logistique multimodale pour confirmer l’image de mode de transport moderne dont jouit déjà le transport maritime à courte distance.
Cette directive permettrait l’utilisation d’unités de chargement harmonisées et gerbables procurant davantage d’efficacité lors du transbordement du fret d’un mode de transport à un autre. Grâce à cette normalisation, les chaînes logistiques gagneraient en efficacité et en productivité en Europe.