Le port de Brest est agréé port d’entrée de l’Europe pour les marchandises alimentaires. À ce titre, des produits en provenance du monde entier peuvent y transiter avant d’atteindre leur destination finale, dans n’importe quel pays de l’Union européenne. Mais pas n’importe comment. Les vétérinaires veillent et vérifient l’état sanitaire des produits importés. Les flux alimentaires étant majoritairement en vrac jusque-là, le Poste d’inspection frontalier (PIF) était basé près des hangars de stockage des Entrepôts frigorifiques brestois (EFB), au 3e éperon.
La montée en puissance du trafic par conteneurs a changé la donne des flux alimentaires, sans pour autant modifier la situation géographique du PIF. Avec un résultat contraignant au niveau technique (brouettage) et financier (frais supplémentaires). La CCI a donc lancé une réflexion pour rapprocher zone de déchargement et zone de contrôle. Et comment mieux faire que d’installer le PIF directement dans la zone des conteneurs? Une solution qui verra très prochainement le jour, quand la première tranche d’extension et de viabilisation de la plate-forme multimodale sera terminée.