En mars, AP Møller annonçait que son résultat net pour 2006 serait inférieur de 10 à 15 % à celui de 2005 qui était de DKK 20,2 milliards (US $ 3,4 milliards). Le 27 juin, le groupe danois annonçait une baisse probable de son résultat net de l’ordre de 40 %, toute chose étant égale par ailleurs. En prenant en compte l’allongement de la durée d’amortissements des navires et des plates-formes offshore (20 ans) ainsi que des conteneurs (12 ans), la chute du résultat net se réduit à 20 % par rapport à l’exercice précédent.
Le chiffre d’affaires sera, pourtant en hausse de près de 30 % pour atteindre l’équivalent de $ 48,7 Mds.
Comme prévu dans le rapport annuel 2005 (JMM du 7-4-2006, p. 16), c’est l’activité "transport conteneurisé" qui a plombé le premier semestre du groupe danois.
"Mærsk Line n’a pas atteint la part de marché attendue dans un marché en croissance" explique le communiqué. "Des changements dans le réseau, l’intégration de P&O Nedlloyd ainsi que la mise en place d’un nouveau système informatique ont contribué à ces résultats" ajoute-t-il.
Si Mærsk prévoit une amélioration de ses chargements durant le second semestre, l’année 2006 ne sera "pas satisfaisante".
Les résultats des autres secteurs d’activités d’AP Møller ont été conformes aux attentes. Le cours boursier des actions du groupe a sévèrement accusé le coup entraînant TUI dans sa chute.
En effet, les mauvaises nouvelles danoises ont indirectement fait chuté de 3,5 % des actions de la maison-mère de Hapag-LLoyd. Un porte-parole de TUI a assuré que les chargements de la compagnie allemande étaient conformes aux prévisions et que l’intégration de CP Ships se passait correctement.