Fin février, quatre navires occupaient tous les postes du site de réparation navale d’Arno Dunkerque.
Le catamaran Antea, de l’Institut de Recherche et Développement (ex-Orstom) achève un long passage au chantier, et une remotorisation. Ce navire est amarré depuis près de trois ans pour une avarie de machine survenue dès ses débuts en Côte d’Ivoire, et un interminable conflit juridique avec le fournisseur de moteurs. Le roulier Atlantic-Osprey (88 m), armé par Osprey Shipping pour les transports de combustibles irradiés, achève également un arrêt technique et devait quitter le chantier la semaine dernière. Le CSO Deep-Pioneer, un navire affrété par Technip pour l’offshore profond, est monté au dock 2 pour un arrêt de maintenance programmée. Le chantier est fier d’avoir réalisé un attinage très particulier, "qui fonctionne à merveille", affirme le directeur du chantier Willy Salamon, et permet en particulier d’utiliser le "sonarpitté", un puits de contrôle qui permet d’accéder aux dômes avant. Le vraquier forestier Star Herdla, du norvégien Star-Shipping, se trouve en forme 6 pour une réparation très importante due à un abordage survenu le 1er janvier devant Boulogne. L’armateur en profite pour faire effectuer l’arrêt technique du navire. Il s’agit d’un arrêt prévu pour 61 jours. Le Mærsk-Dunkerque de Norfolkline effectue un flash docking. Il sera suivi du Northern-Merchant.
En outre, le chantier a achevé des travaux sur machines pour le Normandie-Express de Brittany Ferries, en partance également pour reprendre prochainement sa route Caen/Portsmouth.