C’est en juin prochain que le président et le tout nouveau directeur général du Cluster maritime français, CMF, le "faire-savoir maritime" présenteront le programme d’actions, après d’intenses semaines d’analyses des forces et faiblesses de cette mosaïque de métiers cotisant au CMF, expliquait le président, le 7 mars. Pour Philippe Perennez, d.g. officiellement nommé depuis le début du mois, il s’agissait d’une sorte de baptême du feu car il n’a rigoureusement aucune expérience professionnelle dans le maritime (JMM du 24/2; p. 7) et c’est peut-être mieux ou normal ainsi, si on en juge par le nombre de hauts fonctionnaires nommés sans expérience du milieu à des postes supposés de responsabilité.
Présenté comme une structure destinée à promouvoir le secteur maritime privé, le CMF doit faire de la "comm" à cible professionnelle et du lobbying ainsi que rechercher les synergies possibles entre les métiers touchant à l’eau salée. C’est sans doute là que l’on attend de voir s’il est raisonnable de promouvoir, par ex. le "package" suivant: construction d’un paquebot en France + assurance française + financement français + immatriculation RIF et, cerise sur le gâteau, classification au BV. Bref, existe-t-il ou non, un ou plusieurs "patriotisme(s)" maritime(s) susceptible(s) d’être vendu(s) à l’étranger? Vaste question à laquelle les premiers éléments de réponse seront apportés en fin d’année, puis complétés avec un bilan complet en fin 2007. Alors la 2e question sera: stop or go?
En attendant plus, un logo a été choisi: un rond symbolisant la planète avec deux "virgules" façon "marque de chaussures de sport" inversées par la tête, en signe de solidarité.
Affaire en devenir.