La SITL est, en France, la première manifestation entièrement dédiée aux transports et à la logistique. Elle comporte deux volets: un salon qui réunit plus de 700 exposants, mais c’est également un lieu d’échanges d’expériences au travers de conférences qui sont organisées simultanément. Le programme est particulièrement riche cette année. Aux huit conférences plénières sur des thèmes d’actualité, s’ajoutent une vingtaine de rendez-vous thématiques consacrés aux différents modes. La tradition veut, en effet, qu’au cours de ces quatre journées, soient traités les grands thèmes d’actualité qui concernent chacun d’entre eux. Pour le maritime, outre la création officielle du nouveau registre d’immatriculation qui devrait être abordée lors de l’une des grandes conférences plénières, le sujet chaud sera la fin des conférences maritimes.
La conférence inaugurale sera présidée par Dominique Perben, ministre des Transports, de l’Équipement, du Tourisme et de la Mer et devrait également enregistrer la participation des ministres des Transports finlandais et italien ainsi que Jacques Barrot, commissaire européen. Ils arbitreront le débat entre intervenants professionnels qui évoqueront les grands défis du transport et de la logistique.
Parmi les rendez-vous thématiques, à vrai dire, peu concernent directement le secteur maritime. Mais un sujet ne pouvait être éludé: la fin des conférences maritimes. Édouard Berlet, vice-président chargé des relations institutionnelles à la CMA CGM, Patrick Le Dez, président du directoire de Sudcargos, Léandre Boulez, directeur général d’Auchan pour l’import/export et Jean-Louis Cambon, responsable des transports maritimes chez Michelin, évoqueront la stratégie commerciale des armateurs dans un marché maritime désormais libre et les attentes des chargeurs en la matière.
D’autres intervenants du secteur participent également à des colloques où le transport maritime est partie prenante. Il en sera question notamment lors de la conférence sur les opportunités de développement dans les pays du Maghreb, notamment au Maroc. Le cabotage maritime sera évoqué comme mode de substitution lors du colloque consacré aux solutions à trouver dans le transit alpin. La place des ports, enfin, sera évoquée lors d’une table ronde au cours de laquelle il sera traité du développement des plates-formes multimodales.
38 ports européens seront présents
Les ports occuperont, par ailleurs, une place privilégiée dans l’exposition. Celle-ci est axée sur les équipements, les matériels, les services, les entrepôts et les plates-formes logistiques. Trente-huit ports européens sont ainsi représentés. Parmi ceux-ci, tous les ports français, tous les ports belges, mais également de nombreux ports espagnols, italiens et portugais. Comme si le réseau des autoroutes de la mer devant relier les différents ports d’Europe se mettait en place…
Les ports présents à la SITL
– Allemagne: Hambourg et Straubing;
– Belgique: Anvers, Zeebrugge et Gand;
– Côte d’Ivoire: Abidjan;
– Espagne: Cadix, Valence, La Corogne, Almeria, Aviles, Cartagène, Castellon, Gijon, Motril et Séville;
– Italie: Livourne, Olbia et Tarante;
– France: les Ports autonomes de Dunkerque, Marseille, Nantes/Saint Nazaire, Paris, Rouen, Le Havre, Bordeaux, La Rochelle ainsi que les ports de Strasbourg, Lille, Calais, Boulogne-sur-Mer, Lyon Terminal, Caen, Cherbourg, Port La Nouvelle, Sète et Toulon;
– Sénégal: Dakar;
– Portugal: Leixoes.