Depuis le 22 février, les autorités camerounaises ont arrêté plusieurs hauts responsables et ministres accusés de corruption, notamment le ministre de l’eau et de l’énergie. C’est au titre de ses anciennes fonctions de directeur général du port de Douala que ce dernier est soupçonné.
Cette ancienne fonction génère bien des rumeurs sur la pérennité de l’implantation portuaire de groupes français associés ou non à des entités armatoriales européennes.
Rappelons que le Cameroun est l’objet de pressions du FMI et de la Banque mondiale qui tentent de lui faire assainir ses pratiques s’il souhaite bénéficier de l’Initiative en faveur des pays pauvres fortement endettés. Cet assainissement prend un certain temps.