Le président de la République Jacques Chirac a décidé le 15 février de placer l’ex-porte-avions Clemenceau dans une zone d’attente dans les eaux territoriales françaises.
Un communiqué du palais de l’Élysée précise que cette position d’attente "offre toutes les garanties de sécurité jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée pour le démantèlement". En outre, le Président a demandé une contre-expertise "pour établir de manière incontestable les quantités d’amiante" restant à bord.
D’autre part le même jour, le Conseil d’État a ordonné la suspension provisoire du transfert de l’ex-Clemenceau vers l’Inde en attendant le résultat d’une autre procédure devant le tribunal administratif de Paris (voir p. 12). Cette procédure pourrait durer plusieurs mois. Le Conseil d’État avait été saisi notamment par Greenpeace, le Comité anti-amiante de Jussieu et l’Association nationale de défense des victimes de l’amiante.