Compte tenu de l’émotion provoquée par la perte du ferry panaméen, le gouvernement égyptien a accepté l’assistance technique proposée par l’OMI dont le secrétaire général, M. Mitropoulos, s’était rendu en Egypte le 9 février. Sous responsabilité égyptienne, une équipe d’experts associant le registre panaméen qui a envoyé deux représentants, tente de déterminer les circonstances exactes de l’accident qui a fait un millier de morts et disparus. Insistant sur la nécessité d’une enquête rapide, transparente et complète, M. Mitropoulos a obtenu que deux experts de l’OMI se joignent à l’enquête: le britannique Mike Travis du Marine Accident Investigation Branch, le BEAmer britannique et le français Jean-Charles Leclair (1) qui avait participé à l’enquête sur le chavirage du ferry sénégalais Joola en 2002.
Il serait hautement souhaitable que les envoyés de l’OMI soient déjà sur les lieux, faute de quoi la qualité des preuves et témoignages risquerait fort d’être compromise. La transparence souhaitée par M. Mitroloulos comprend-elle également la diffusion du rapport d’enquête?
Les autorités égyptiennes ont également accepté l’aide technique de l’OMI en matière de gestion de crise et de systèmes d’urgence.
Il existe de sérieuses raisons de penser qu’elles disposent déjà d’une analyse récente et contrastée de l’existant et des moyens de l’améliorer; analyse financée par l'Europe. Une seconde ne peut pas nuire mais l’essentiel du problème est sans doute ailleurs.
1) Ce qui prouve qu’un Aff. Mar. en 2è section depuis quelques années, et ancien représentant permanent de la France auprès de l’OMI, y conserve ses entrées.