Un peu fragile des ballasts, le chimiquier Ece est solide du côté de ses cuves à cargaison, à en croire les communiqués de la préfecture maritime de Manche- mer du Nord. Après avoir sombré en cours de remorquage par 70 m de fonds, le 1er février (JMM 3-02-2005, p. 4) l’Ece ne libère toujours pas l’acide phosphorique, au moins de façon significative. Les prélèvements d’eau réalisés le 6 février aux environs de l’épave ont une concentration en phosphate "conforme aux valeurs habituellement trouvées dans l’eau de mer". Autorités françaises et britanniques, experts des deux États participent aux discutions avec l’armateur au sujet du "prochain traitement" de l’épave.
Le 6 février, la prémar semblait commencer à faire ses comptes: environ 60 h de vol depuis le naufrage (sauvetage des marins exclu), presque 700 h à la mer depuis le 1er février. L’assureur de l’Ece pourrait recevoir prochainement une petite "douloureuse".