La première crise de l’année à gérer ?

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Pékin ayant interdit les voyages en groupe, toutes les compagnies présentes sur le marché chinois ont décidé d’annuler leurs croisières au départ des ports chinois et même les escales dans le pays entre le 25 janvier et début février. Genting a ainsi supprimé les escales du World Dream prévues à Guangzhou les 31 janvier et 6 février, mais maintenu celles de Hong Kong aux mêmes dates. De son côté, Costa a annulé deux départs des Venezia et Serena ainsi que trois du NeoRomantica. Récemment cédé à la compagnie chinoise CSSC Carnival Cruise Shipping, l’Atlantica a vu deux de ses voyages ajournés. Tout comme l’ont été celui du MSC Splendida et deux du Spectrum of the Seas de Royal Caribbean, qui devaient partir de Shanghai. Ce dernier paquebot, pour l’heure basé dans la métropole chinoise, n’assurera pas non plus la croisière prévue le 8 février et la compagnie envisage Taïwan comme nouveau port d’attache. Ces annulations en pleines vacances du Nouvel An Chinois constituent pour les armateurs un manque à gagner. Royal Caribbean estime ainsi que son résultat financier 2020 sera impacté à hauteur d’environ 0,10 $ par action. Chez les industriels, la décision a été prise de reporter la reprise au-delà des recommandations de Pékin fixées au 3 février. Les chantiers navals de la région auraient d’ores et déjà prévenu certains de leurs clients de retards dans l’installation de scrubbers. Un manque de personnel commencerait en outre à se faire sentir dans la manutention portuaire. La détection du virus chez un marin embarqué au large de Singapour pourrait refroidir des compagnies.

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