Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental (GIEC), qui a passé en revue les effets du réchauffement sur les océans et zones glacées, a livré un bulletin de santé alarmant. Le rapport a été adopté à l’ONU, après une nuit blanche de débats, ralentis par l’Arabie saoudite, ont indiqué les participants à l’AFP. En cause, une mention : le premier exportateur mondial de pétrole refusait que figure une référence aux différences d’impacts entre un monde à + 1,5 °C et à + 2 °C. Dans un précédent rapport, les scientifiques démontraient qu’il fallait diminuer les émissions de gaz à effet de serre de près de 50 % d’ici 2030 pour rester sous + 1,5 °C conformément à l’Accord de Paris. Les délégations ont cédé.
Bruit
Le 1,5 °C qui refroidit
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