Rien de spectaculaire dans le démarrage de l’exercice 2019. L’ensemble Gand/Flessingue/Terneuzen termine un trimestre morne même si en ligne avec ses résultats de mars 2017, à 32,3 Mt, dont 14,5 Mt pour le secteur fluvial et 17,8 Mt (– 0,9 %) pour le maritime. À cet égard, ce sont toujours les déchargements qui priment avec 12,5 Mt, contre 5,22 Mt aux chargements. Les produits pétroliers dominent le secteur des vracs liquides (– 3,9 %) mais continuent leur décrue, avec 2,99 Mt (– 2,8 %), cependant moins sensible que celle des produits gaziers et chimiques (0,94 Mt et 0,69 Mt, respectivement) avec des baisses enregistrées de 7,4 % et de 13,6 %. En revanche, les activités industrielles de Gand profitent aux vracs secs (8,21 Mt, + 2,5 %), portés en volume notamment par le charbon et la lignite (2,21 Mt mais en repli de 0,8 %) et la hausse des produits métallurgiques (+ 12,2 %). La croissance la plus remarquable reste toutefois celle des céréales (+ 22 % à 352 000 t).
Parmi les reculs notables : il est marqué, de 3,5 %, pour les marchandises diverses, à 4,35 Mt, et notamment de 10 % sur le conventionnel/breakbulk (2,91 Mt), de 11,9 % sur le ro-ro, à 878 552 t. Les conteneurs sont davantage à la fête, avec une croissance de 93,9 % à 584 160 t. Et à cet égard, des développements sont attendus. Le groupe Danser, qui exploite un corridor fluvial entre Rotterdam, Flessingue, Terneuzen et Gand, développe ce trafic qui pour l’instant ne porte que sur 15 000 conteneurs par an. Gand doit devenir un hub pour les conteneurs transportés par des navettes fluviales alignées sur la Wallonie, Lille, de et vers Rotterdam. L’armement danois DFDS Seaway fait également de Gand son hub, dans le cadre d’une logistique combinée « mer/ fer » intéressant l’Italie, la Turquie, l’Europe du Sud et la Scandinavie. En Coopération avec CFL, DFDS offre des connexions multimodales de Gand vers le Luxembourg et l’Espagne via la nouvelle liaisons ferroviaire de Lorry Rail et VIIA.