Quelque 65 travailleurs seront embauchés au port de Montréal (1 200 y travaillent déjà) dans les prochaines semaines pour faire face à l’augmentation du volume de marchandises qui transitent par ses installations.
Ce serait là un effet de l’accord de libre-échange entre le Canada et l’Europe, dont les dispositions sont appliquées provisoirement depuis un an (les importations sont en augmentation de 25 % dont la moitié vient de l’Europe). Selon l’association des employeurs maritimes, « les heures de travail sont en hausse de 15 % depuis le 1er juillet ». Pourtant, au cours du premier semestre, le port présentait un volume manutentionné en baisse de 4,9 %, certes impacté par la mauvaise campagne de céréales.