Un nouveau code eurasien pour dynamiser le commerce

Lors d’une conférence de presse tenue le 18 mars, le directeur adjoint des services douaniers fédéraux de la Russie, Ruslan Davydov, a expliqué que l’entrée en application du nouveau code des douanes de l’Union économique de l’Eurasie donnerait un coup de pouce pour voir la Russie remonter dans le classement « Doing Business » de la Banque mondiale. Aujourd’hui située à la 100^e place, la Russie souhaite voir sa place progresser pour attirer de nouveaux investisseurs. « Je suis persuadé que nous allons progresser et cela significativement, a déclaré Ruslan Davydov lors d’une conférence de presse. Une estimation optimiste nous permettrait de progresser de 40 places. Ce nouveau code prévoit que nous disposons de quatre heures pour les opérations douanières, si nous ne décelons aucun risque ni aucune inspection nécessaire ». Pour le responsable des services fédéraux des douanes en Russie, la place actuellement occupée par son pays n’est pas méritée. « La raison de cette position tient à la manière de procéder de la Banque mondiale qui ne prend en compte, pour le classement, que les réponses des sociétés interrogées ». Il explique que le temps réellement nécessaire pour procéder aux opérations douanières est de 1 h 30 à l’import et de 40 mn à l’export dès lors qu’aucun risque n’est identifié. Or, dans le classement la Banque mondiale a retenu, pour le port de Saint Petersburg, un temps de dédouanement de 72 h à l’import et 96 h à l’export. « La société interrogée répond que la marchandise a mis trois jours pour sortir du terminal mais cela correspond au temps de stockage gratuit sur le terminal, ce qui est pour ce port un avantage pour attirer des clients. La prise en compte de ce temps total ne correspond pas à la réalité du temps passé au dédouanement », souligne Ruslan Davydov.