À Londres, du 3 au 7 juillet, s’est déroulée la 71e session du Comité de la protection du milieu marin (MEPC 71) de l’Organisation maritime internationale (OMI). Parmi les points à l’ordre du jour a figuré l’application de la convention sur la gestion des eaux de ballast, qui entrera en vigueur le 8 septembre. Après la ratification par la Grèce en juin, le nombre d’États-parties à cette convention est désormais de 60, représentant 68,46 % du tonnage de la flotte mondiale des navires de commerce.
Une stratégie globale
Le MEPC 71 a examiné des projets d’amendements à cette convention afin d’établir un calendrier pour l’installation des systèmes de gestion des eaux de ballast pour les navires existants. Il a examiné des propositions de recommandations sur les mesures d’urgence, ainsi que d’autres sur l’application de la convention aux navires exploités dans des zones maritimes où le renouvellement des eaux de ballast n’est pas possible. Il a finalisé et approuvé un manuel intitulé « Gestion des eaux de ballast – Comment procéder ».
Le MEPC 71 a travaillé sur la prévention de la pollution de l’atmosphère par les navires, notamment sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’application du nouveau plafond mondial de 0,50 % m/m de la teneur en soufre du fuel-oil utilisé par les navires à la date du 1er janvier 2020. Un échange a eu lieu en se fondant sur le rapport du groupe de travail intersessions sur la réduction des GES des navires qui s’est réuni pour la première fois du 26 au 30 juin. Ce document va servir de base pour les délibérations futures en lien avec les éléments définis dans la feuille de route pour l’élaboration d’une stratégie globale de l’OMI concernant la réduction des GES des navires, laquelle a été approuvée par le MEPC 70. Une stratégie initiale de réduction des émissions de GES doit être adoptée par le MEPC 72 au printemps 2018.
1,67 M
C’est la capacité en équivalent voiture des trois armements japonais NYK, MOL et K Line. Ce calcul a été réalisé par Dynamar. Il démontre que si Ocean Network Express (ONE) se déclinait sur le transport roulier, il disposerait de la plus grande flotte avec 42 % de la capacité mondiale.