Fusion Hapag-Lloyd/UASC

Article réservé aux abonnés

L’isolement du Qatar pourrait remettre en cause la fusion d’Hapag-Lloyd et d’UASC confirmée le 29 mai. Avant la fusion avec Hapag-Lloyd, le Qatar détenait une participation de 51,3 % dans UASC et l’Arabie Saoudite 36,1 %. D’autres pays du Golfe sont aussi actionnaires d’UASC. La rupture des relations entre le Qatar et ses voisins semble rendre cette situation difficile à maintenir. D’autre part, selon les termes de la fusion Hapag-Lloyd/UASC, le Qatar et l’Arabie Saoudite doivent devenir des actionnaires de la compagnie allemande à hauteur respectivement de 14,4 % et 10,1 %. Pour Hapag Lloyd, cela permet une augmentation de capital de 400 M$ pour recueillir des fonds afin de financer l’opération. Une autre difficulté est qu’UASC doit trouver un acquéreur pour sa participation dans United Arab Chemical Carriers, qu’elle a accepté de vendre dans le cadre de l’opération de fusion. L’avenir dira si les décisions politiques primeront ou non sur les opportunités d’affaires.

Conteneur

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15