La compagnie taïwanaise avait annoncé en janvier qu’elle consacrerait une partie de ses « bénéfices exceptionnels » enregistrés en 2021 à la commande de cinq navires de 15 000 EVP.
Yang Ming, le neuvième transporteur mondial et le deuxième taïwanais, a présenté l’an dernier les meilleurs ratios financiers parmi les dix premiers mondiaux de la ligne régulière, notamment grâce à son positionnement plus marqué sur les routes transpacifiques. Son résultat brut d'exploitation (Ebit) s’est établi à 204,6 milliards de TWD (7,2 Md$) pour l'ensemble de l'année, soit une marge d'exploitation annuelle globale de 61,3 %, la plus élevée des dix premiers transporteurs mondiaux. Ces bénéfices ont été générés par un chiffre d'affaires de 11,8 Md$. Son résultat net ressort à 5,7 Md$.
Devra attendre un chantier de libre
Apparemment, Yang Ming n'a pas encore signé de commande ferme avec un chantier naval. Les constructeurs ayant le carnet de commandes pleins au moins pour deux ans, la compagnie devra probablement attendre jusqu'en 2025, avant de trouver un créneau.
Yang Ming a opté pour une propulsion hybride avec le GNL. Une première pour la compagnie, qui exploite 92 porte-conteneurs, dont 50 en propriété, soit une capacité de 664 349 EVP. Les plus grands navires de Yang Ming sont des panamax de 15 000 EVP, construits en Chine, à Taïwan et au Japon.
La rédaction