Volkswagen affirme être le premier constructeur automobile à transporter la plupart de ses nouveaux véhicules avec des navires « à faibles émissions ». Les deux premiers transporteurs de voitures au GNL à peine entrés en service, le groupe allemand récidive avec quatre autres navires équipés de moteurs MAN bicarburant avec le GNL.
Six unités au GNL sur l’Atlantique Nord
Ils devraient être opérationnels d'ici la fin de 2023 et seront exploités sur la route de l'Atlantique Nord entre Emden en Allemagne et Veracruz au Mexique. Ils font l’objet d’un accord d’affrètement à long terme avec les armateurs Wallenius Marine et SFL Corp.
Les navires seront construits en Chine et pourront atteindre une vitesse de 15 à 16 nœuds (28 à 30 km par heure). « Les moteurs de MAN Energy Solutions utilisent une technologie haute pression qui n'entraîne pas de dégagement de méthane », indique l’entreprise. Les émissions de méthane, un gaz à effet de serre jusqu'à 36 fois plus puissant que le CO2, sont actuellement le gros point noir du GNL.
Avec sa stratégie « goTOzero », nom marketing donné à sa politique environnementale qui comprend des mesures couvrant « l’intégralité du cycle du produit », depuis le développement jusqu’au recyclage des véhicules en passant par la production et les opérations, l'entreprise allemande ambitionne de réduire ses émissions totales de CO2 de 30 % d'ici 2025 et à être neutre en CO2 d'ici 2050.
La rédaction
Photo : Le Siem Confucius est le premier des deux porte-voitures confiés au chantier naval chinois de Xiamen. Avec le Siem Aristote, ils sont destinés à remplacer les navires de Volkswagen alimentés en HFO (3,5 % de teneur en soufre), désormais proscrit par la réglementation IMO 2020. ©DR