La crise sanitaire a pulvérisé le rythme saisonnier de la ligne régulière fait de basses et hautes saisons. À l’instar de la Golden Week en octobre dernier, le Nouvel An chinois sera différent. La période aura un effet limité sur l’emploi des navires, indique Alphaliner.
« Rien ne se perd, tout se transforme ». Contrairement à la plupart des années, les prochaines vacances du Nouvel An chinois (11-17 février) pourraient n'avoir qu'un effet assez limité sur l'emploi des navires. Certaines usines chinoises ont mis en place des dates de fermeture « flexibles » tandis que d'autres ont renoncé purement et simplement à fermer afin de tourner à plein régime et répondre à la demande de transport de biens de consommation qui ne faiblit pas.
La flotte mondiale de porte-conteneurs inactifs (navires retirés du marché pour blank sailing ou travaux en cale) s'est à nouveau contractée en janvier, relève Alphaliner dans sa dernière note hebdomadaire, si bien qu’il y a moins de 250 000 EVP hors du marché.
Le nombre de navires au chômage s'élevait à 136 unités pour 599 650 EVP au 18 janvier, soit 2,5 % de la flotte mondiale de porte-conteneurs. Le dernier relevé établi en janvier avait identifié 144 navires sans emploi pour 645 422 EVP. Sur ce nombre, il faut extraire les 76 navires en cale (352 725 EVP) pour avoir une idée de la réalité de l’inactivité des navires pour des raisons conjoncturelles.
Les transporteurs, qui contrôlent leur flotte, ont 36 unités et 204 927 EVP en sommeil tandis que les propriétaires non-exploitants en comptent 24 pour 41 998 EVP. Selon les données d’Alphaliner, 60 navires pour 246 925 EVP sont en attente de livraison.
A.D.