« Geler ou plafonner les factures d'énergie peut aider les consommateurs à court terme mais ne s'attaque pas aux causes réelles et n'est pas une solution à long terme », a lancé le directeur général Amin Nasser lors d'un forum en Suisse le 22 septembre. « Et taxer les entreprises alors que vous voulez qu'elles augmentent leur production n'est clairement pas utile », a-t-il ajouté.
Le patron du géant pétrolier saoudien, premier exportateur mondial de pétrole, fait référence aux mesures récemment annoncées par l’Union européenne. Bruxelles espère lever 140 Md€ (sur une facture énergétique évaluée à 800 Md$) en prélevant une contribution fiscale exceptionnelle sur les producteurs d'énergies fossiles aux « rentes » qualifiées d’« indues », autrement appelées « super-profits ». Cette manne serait redistribuée aux États membres pour compenser l’inflation et aider les entreprises, menacées de rupture énergétique, et les consommateurs dont la facture pourrait flamber cet hiver.