La CGT a réitéré le 2 février sa volonté de poursuivre sa mobilisation contre le projet de réforme des retraites, quitte à le durcir. Les huit principaux syndicats ont appelé à deux nouvelles journées de grèves et de manifestations mardi 7 et samedi 11 février. Parallèlement, la Fédération nationale des mines et de l'énergie (FNME), la Fédération nationale des industries chimiques (FNIC) et la Fédération des Ports et Docks de la CGT appellent à 72 heures de grève reconductible les lundi 6, mardi 7 et mercredi 8 février dans tout le secteur de l’énergie, les raffineries et dépôts de carburant ainsi que dans les ports.
Le 31 janvier, pour la deuxième journée intersyndicale, les ports et raffineries étaient particulièrement mobilisés jusqu’à 100 % de grévistes chez les dockers dans certains ports comme au Havre.
La grève à TotalEnergies a été suivie par 55 % des effectifs postés du quart du matin (contre 65 % le 19 janvier), selon la direction. La CGT comptait elle, après les changements de quart de la mi-journée, 90 % de grévistes à la raffinerie de Normandie, 85 % à celle de Donges près de Saint-Nazaire et 50 % au dépôt de Flandres.
Grève des douaniers britanniques
Sans rapport avec la réforme des retraite mais source de perturbations supplémentaires, les douaniers britanniques en Angleterre et en France vont faire grève pendant quatre jours du 17 au 20 février lors des vacances scolaires, laissant présager des perturbations pour les voyageurs prévoyant de traverser la Manche.
« Si le gouvernement a fait appel à des militaires sans formation pour remplacer nos agents hautement qualifiés dans les aéroports à Noël, il ne pourra pas le faire en France », a indiqué un porte-parole syndical affirmé.
La rédaction
Photo : Le 31 Janvier à Bordeaux ©Marianne Peyri