L'Agence internationale de l'énergie envisage un marché pétrolier mondial largement excédentaire en 2022 avec une offre qui doit grimper face à une demande sous pression.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse ses prévisions, concernant la demande mondiale de pétrole pour 2021 et 2022, de 100 000 barils/jour en moyenne, essentiellement pour tenir compte des restrictions sur les voyages internationaux. Le cours du pétrole avait remonté la pente ces derniers mois jusqu'à dépasser 85 $ le baril ($/b), avant de reculer récemment, cédant aux craintes que le nouveau variant Omicron fait peser sur la demande.
Dans son rapport mensuel, l’Agence table désormais sur une demande en augmentation de 5,4 millions de barils par jour (Mb/j) en 2021 puis 3,3 Mb/j en 2022, année où elle doit en principe retrouver ses niveaux d’avant-Covid, à 99,5 Mb/j.
Surplus de brut autour de 2 Mb/j
L’offre devrait alors repartir à la hausse, principalement générée par les États-Unis et les dix partenaires de l’accord Opep+. L'offre mondiale de brut pourrait ainsi bondir de 6,4 Mb/j l'an prochain après une hausse de 1,5 Mb/j en 2021. Le surplus mondial de brut est toutefois estimé à 1,7 Mb/j au premier trimestre puis de 2 Mb/j au deuxième.
La rédaction