MOL et Tata Steel planchent sur un vraquier à faibles émissions

L’armateur japonais et le groupe sidérurgique indien ont annoncé le 24 août la signature d'un protocole d'accord visant à développer un vraquier neutre en carbone.

MOL Drybulk, filiale de MOL spécialisée dans le vrac sec, et Tata Steel Limited, groupe sidérurgique mondiale avec une capacité annuelle de production d’acier brut de 34 Mt, se sont associés pour développer un vraquier limitant les émissions atmosphériques. 

« L'objectif de cet accord est de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le transport maritime des matières premières pour la production d'acier », décrit Peeyush Gupta, vice-président de la chaîne d'approvisionnement de Tata Steel.

Technologie éolienne

Dans un premier temps, le partenariat explorera les gains environnementaux et la faisabilité commerciale et opérationnelle de diverses technologies et notamment celle du Wind Challenger, une voile rigide exploitant l'énergie éolienne. MOL planche sur cette technologie dans le cadre d’un consortium industriel. Le premier navire équipé du Wind Challenger devrait entrer en service en 2022.

« Tata Steel, en tant que signataire de Responsible Steel, s'engage à aligner ses activités de transport maritime sur un comportement environnemental responsable », a justifié Ranjan Sinha, responsable de la logistique et directeur des achats du sidérurgiste.

La rédaction

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