Le chantier naval finlandais a achevé la première phase des négociations de son plan social qui aboutira au licenciement de 166 personnes.
Si les négociations avec les partenaires sociaux doivent se poursuivre jusqu’à la fin de cette année, « le nombre de licenciements à ce stade concerne 86 cols bleus et 80 cols blancs », a déclaré le constructeur naval dans un communiqué.
Pour atténuer les impacts de la crise sanitaire, Meyer Turku, particulièrement exposé pour son activité dans la construction de paquebots et de ferries, avait annoncé en avril diverses dispositions dont celle « d'allonger le carnet de commandes jusqu'en 2025 afin de garantir du travail pour les années 2025 et 2026 » et un plan de licenciement concernant à terme 450 personnes. La société avait également indiqué que 900 employés seraient touchés par d'autres mesures telles que l'aménagement du temps de travail.
Fondé en 1737, le chantier naval est détenu à 100 % par le groupe allemand Meyer Werft, qui a récemment annoncé que Tim Meyer, directeur général du groupe depuis 2016, assurerait en outre la présidence et direction générale de Meyer Turku. Et ce de facon effective dès septembre.
La rédaction
Meyer Werft doit « maintenir sa production aussi longtemps que possible »