Le gouvernement annonce avoir prolongé pour une durée de six mois après la fin de l’état d’urgence l’ensemble des titres professionnels maritimes. À l’endroit des marins pêcheurs, des dispositions spécifiques sont prises pour le calcul de leur indemnité d’activité partielle, tenant compte des particularités du mode de rémunération de la profession.
Toutes les décisions individuelles administratives qui encadrent les activités et professions maritimes indispensables à la conduite des navires et à l’activité des marins, arrivées à échéance durant la période d’état d’urgence, sont prolongées jusqu’au 24 novembre 2020, annonce le ministère des Transports et de la Transition énergétique
La mesure s’inscrit dans la lignée des recommandations européennes et internationales, indique-t-il. L’objectif est de limiter les conséquences économiques et sociales de l’épidémie de COVID-19, en permettant aux professionnels d’assurer leurs activités durant toute la période d’état d’urgence et la période de reprise qui démarre.
« Il s’agit aussi de temporairement limiter les déplacements des agents de l’administration maritime amenés à se rendre dans des pays étrangers pour mener les plus de 12 000 vérifications annuelles du niveau de sécurité et de conformité des navires français, des équipages qui rejoignent des centres de formation pour suivre des stages de revalidation, mais aussi des médecins et infirmiers du service de santé des gens de mer qui assurent le contrôle de l’aptitude médicale des marins, déjà très fortement engagés dans la lutte contre le COVID-19 ».
Avec la rélève des équipages, les certifications des navires, les titres professionnels font partie des mesures qui ont rapidement été identifées comme problématiques suite au mesures de confinement décidées par les États et les restrictions qui en découlent.
Covid-19 : Les problématiques immédiates du transport maritime