La demande de navires-citernes capables fendre les eaux glacées du globe est actuellement très porteuse, indique VesselsValue. Le commerce d’aframax de classe glace a bondi de 140 % en 2022.
Les valeurs du segment sont passées d'une moyenne de 16,34 à 39,19 M$, alors que les tarifs d’affrètement de ces navires (+1 644 %) dépassent de loin celle des suezmax et des VLCC avec 64 438 $ par jour en 2022, contre 3 693 $/j en 2021.
En outre, les navires se négocient actuellement à des prix plus élevés en raison de leur capacité à opérer sur des routes spéciales. Le brut russe étant sanctionné depuis décembre, les spéculations laissent entendre que les armateurs de la région Baltique pourraient profiter des nouvelles routes commerciales.
« Avec l'avantage des navires de classe glace, ils pourraient réaliser des marges importantes en achetant du pétrole bon marché et en le transportant vers des raffineries situées ailleurs pour le vendre à des niveaux plus élevés », assure VesselsValue. Le procédé est largement éprouvé.
La rédaction
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