L'année 2021 a été une année faste pour les nouveaux contrats de construction de navires à double carburant avec le GNL. L’association de promotion Sea-LNG mise désormais sur le Bio-GNL.
Selon les données de Clarkson Research Services, les commandes de navires au GNL approchent les 30 % du tonnage brut en commande.
Selon Sea-LNG, association d’industriels du secteur, plus de 90 % des nouveaux transporteurs de véhicules (PCTC) qui entreront sur le marché dans les années à venir seront bicarburants avec le GNL. Dans le conteneur, les commandes ont été multipliées par cinq depuis janvier 2020. Les pétroliers et les vraquiers suivent également le mouvement, avec une multiplication par sept et par deux respectivement sur une période de 18 mois.
Peut-être pas une solution finale mais un point de départ
« Si le GNL n'est pas la solution finale, il est le meilleur point de départ pour atteindre une flotte à émissions nulles en réduisant les SOx et les particules à des niveaux négligeables, les NOx jusqu'à 85 % et les GES jusqu'à 23 % », rappelle Peter Keller, président de Sea-LNG.
Quant à sa faiblesse par rapport au traitement du CO2, le porte-voix du lobby place de grands espoirs dans le bio-GNL. « Il peut permettre d'atteindre l'objectif de l'OMI pour 2030, à savoir réduire les émissions de CO2 de 40 % par rapport à 2008. Cette transition vers le bio-GNL, et à terme le GNL synthétique, permettra à l'industrie d'atteindre les objectifs de l'OMI pour 2050, assure-t-il, rappelant qu’il n’y aura pas de problèmes de compatibilité entre le bioGNL, le GNL synthétique et le GNL conventionnel.
La rédaction
Photo : Le groupe CMA CGM est un convaincu de la motorisation du GNL. Sa flotte, en service et en construction, compte actuellement 44 unités.