L’évenement a fait l’objet d’une cérémonie à Saint-Pétersbourg en présence de Vladimir Poutine et retransmise par visioconférence. « Le développement de la route maritime du Nord permettra à la Russie de réaliser pleinement son potentiel d'exportation et d'établir une route logistique efficace, y compris vers l'Asie du Sud-Est », a affirmé le président russe, qui entend asseoir sa suprématie en Arctique, progressivement libéré des glaces par les effets du réchauffement climatique.
Troisième exemplaire (après l’Arktika et le Sibir) d'une série de cinq unités lancée par le géant de l'énergie atomique Rosatom, le navire de 170 m de long pour 34 m de large avec 10,5 m de tirant d’eau peut fendre la glace jusqu'à trois mètres de profondeur. Baptisé Ural en hommage à la région russe de l'Oural (centre-ouest), il avait été lancé en 2019 sur le chantier naval Baltic de Saint-Pétersbourg.
L’Ural opèrera dès décembre dans l'Arctique, où la Russie produit du GNL qui devait être intialement destiné à l'Europe mais qui va être réorienté vers l'Asie du Sud-Est en reliant les océans Atlantique, Pacifique et Arctique.